Chicago Les prix divergent dans un marché sans conviction

« C'est un bon vieux marché d'été, qui zigzague en fonction de la météo », a résumé Jason Britt, de Central State Commodities. « D'un moment à l'autre, on peut avoir des prévisions favorables aux cultures, puis d'autres qui le sont moins. » Dans le cas de jeudi, « l'Illinois et l'Iowa ont été frappés par des pluies importantes depuis la veille, ce dont ils n'ont pas vraiment pas besoin après avoir subi des inondations », a-t-il précisé. « Les cours en ont profité, mais on a ensuite pris connaissance de prévisions qui laissent attendre un temps plus sec, et cela a coupé le mouvement. »

Les cultures de soja, qui mûrissent plus tard dans l'année que celles de maïs, sont plus sensibles à ces diverses prévisions, et les cours de l'oléagineux ont baissé, alors que ceux de la céréale ont enregistré une légère hausse.

Le marché du blé faisait de son côté face à une actualité peu fournie, à part, comme pour le soja et le maïs, les chiffres hebdomadaires des exportations américaines. Ces chiffres « ne contenaient rien de très marquants », a cependant jugé Jason Britt. A 291.468 tonnes pour le blé, ils étaient tout de même légèrement décevants. La maison de courtage Allendale en prévoyait au moins 300.000 et souligne qu'elles sont nettement inférieures à la moyenne enregistrée à cette période de l'année. Beaucoup d'observateurs estiment que le blé américain est trop cher par rapport à ses concurrents internationaux, ce qui handicape les exportations du pays.

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a fini à 4,4100 dollars contre 4,4025 dollars mercredi. Le boisseau de blé pour septembre, là encore le plus actif, valait 5,6225 dollars contre 5,6675 dollars précédemment. Le boisseau de soja pour novembre, lui aussi le plus échangé, coûtait 10,1100 dollars, contre 10,1600 dollars auparavant.